Orfèvre

Maison Odiot

1690

Fondée en 1690, la Maison Odiot acquiert une notoriété sous le règne de Louis XV avec Jean-Baptiste Gaspard Odiot, l’un des plus beaux orfèvres de son temps.
Napoléon et la période Empire ouvrent un chapitre glorieux dans l’histoire de la maison d’Odiot, l’extraordinaire talentueux Jean-Baptiste Claude, petit-fils de Jean-Baptiste Gaspard, reçoit de nombreuses commandes prestigieuses de l’Empereur et de sa famille, comme le sceptre sacré et épée et le berceau du roi de Rome. D’immenses services de table sont commandés par Pauline Borghèse, par sa mère et par l’Empereur lui-même. Influencé par le retour du style antique avec une utilisation fréquente de la vermeil, le design de ces pièces somptueuses et la virtuosité de leur fabrication les placent parmi les meilleurs exemples de l’argenterie française.

La réputation de la Maison Odiot dépasse ainsi largement les frontières de l’Empire et ouvre les portes de toutes les Cours d’Europe.
Charles Nicolas Odiot, qui excellait dans le style rocaille, succéda à son père et devint le fournisseur sur rendez-vous de Sa Majesté le Roi Louis-Philippe et de la famille royale d’Orléans.
Il a ensuite été remplacé par son fils Gustave qui a reçu la commande la plus importante jamais acceptée par la Maison Odiot 3000 couverts en or massif pour Saïd Pacha, le vice-roi d’Egypte. Il devint plus tard le fournisseur par nomination à la cour de Sa Majesté Impériale le Tsar.
Gustave fut également le dernier membre de la famille Odiot à présider l’entreprise, un règne de plus de deux siècles.

Aujourd’hui, Nicolas de La Morinière préside la Maison Odiot qui poursuit son prestigieux voyage vers l’avenir, créant sans cesse des pièces nobles d’une qualité technique et artistique exceptionnelle, l’entreprise et ses artisans restent au sommet de leur art.

Scroll up