Artiste Sculpteur
André Allar
1845-1926
André Allar né le 22 août 1845 à Toulon et mort dans la même ville le 11 avril 1926 est un sculpteur français.
André Allar est le fils de Benoît David César Allar, ouvrier de l’arsenal de Toulon, et d’une couturière, Hélène Talon. Le père d’André Allar avait hérité du château du Castellet et l’avait offert à la commune. Son frère aîné, le futur architecte Gaudensi Allar, travaille d’abord à l’arsenal puis s’embauche en 1855 comme mousse sur un navire. De retour, Gaudensi est employé dans une imprimerie où il fera admettre son frère André comme apprenti en 1857. André Allar sculpte des vieux plombs de l’imprimerie1. Ses dispositions pour la gravure et la sculpture sont vite remarquées, et il est embauché dans une entreprise de sculpture à Toulon. Sa mère le confie à son frère, M. Talon, qui travaille à la nouvelle cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille.
André Allar et son frère Gaudensi sont admis à l’École des Beaux-Arts de Marseille. Gaudensi travaille avec Henri-Jacques Espérandieu et décide d’envoyer son frère André à Paris pour se perfectionner dans la sculpture. André Allar sera élève à l’École des beaux-arts de Paris dans les ateliers d’Eugène Guillaume, d’Antoine Laurent Dantan et de Jules Cavelier. Il obtient le grand prix de Rome en sculpture de 1869. Il visite la Toscane, l’Ombrie, Florence et Anzio.
Travailleur acharné, son talent est apprécié, et de grands collectionneurs et amateurs d’art font appel à lui. Par décret du 28 février 1896 André Allar est promu officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur. Il est élu membre de l’Académie des beaux-arts, section sculpture, au fauteuil de Eugène Guillaume, le 20 mai 1905. Le 7 novembre 1911 il est reçu membre correspondant à l’académie de Marseille.
Il meurt à Toulon le 11 avril 1926 en tombant accidentellement d’un échafaudage1, et est inhumé au cimetière central.